Michna Avot 2,1 — 7e partie

La lecture naïve dit qu’il suffit de considérer trois choses pour pouvoir s’abstenir de toute transgression : un œil qui voit, une oreille qui entend et la consignation de tous les actes dans un livre. Or, nous sommes forcés de constater que nous transgressons tous malgré la mise en garde de Rabbi. Afin d’entendre ce que veut nous dire Rabbi, il convient d’être attentif à la tournure impersonnelle ba li-dé ‘avéra, qui sous-entend que le mouvement qui mène l’homme à la faute est impersonnel. Pour revenir à un mouvement personnel, et donc échapper à la faute, il faut sortir de l’idée cartésienne qui voit dans le cogito l’assurance de la personnalité du mouvement et revenir à l’enseignement de Rabbi, qui permet de véritablement asseoir sa personnalité : l’œil de Dieu, l’oreille de Dieu et l’inscription par Dieu des actes humains. >>> pdf

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