Michna 1,12 — 5/5

Le cours porte sur la philanthropie. Qu’est-ce qui, de l’individu ou de la multitude, est premier dans l’ordre des choses ? L’hypothèse retenue est que la multitude est première. L’émergence de la conscience, du cogito, est donc cause de la haine que les individus se portent mutuellement. A contrario, le prosélytisme, induit par la philanthropie, ramène l’individu à l’expérience collective préconsciente de notre humanité.  >>> pdf

Michna 1,12 — 4/5

Le cours démontre la fausseté des idées reçues sur Pinhas et sur Zimri : Pinhas, figure du zélotisme, n’est pas l’agent d’une vengeance violente, précipitée et irréfléchie, ni un fanatique. Zimri n’est pas le promoteur du mariage mixte, mais un juif mosaïque de l’ouverture : il pense qu’en entretenant une relation avec les idolâtres et leur culture sur le mode de la prostitution, il préserve son identité juive et permet d’établir une forme d’universel.  >>> pdf

Michna 1,12 — 3/5

Le verset de Malachie cité par Rachi fait référer la paix au personnage biblique de Phinéas, qui, au premier abord, n’a rien d’un pacifiste. La vengeance de Phinéas, modèle de l’emportement devant les crimes au moment où ils apparaissent comme tels, garantit, au final, seule la paix.  >>> pdf

Michna 1,12 — 2/5

Nous introduisons une distinction entre la situation de paix et la réalité de paix. La situation est de nature politique, quand la réalité est concrète : elle a à faire aux liens sociaux et conjugaux. Le pacifiste recherche la situation de paix, en dépit des réalités, si menaçantes soit-elles. Aaron, lui, ne se souciait que de la paix réelle.   >>> pdf

Michna 1,12 — 1/5

 

La michna nous parle de poursuivre la paix. Si le terme dénote une chasse guerrière, c’est bien que la paix nous échappe. L’attitude envers la paix qu’Hillel nous décrit est une attitude de tension vers elle. La paix véritable est fugace. >>> pdf