Michna 1,15 — 4/4

La réception de l’autre n’est pas l’invitation de l’autre qu’entend la lecture naïve. Le sens passif de recevoir (meqabel) en hébreu biblique doit être restitué pour entendre dans ce verbe l’adresse et l’acceptation. L’autre homme auquel il faut faire bonne bonne figure est celui que je considère comme s’adressant à moi-même et me révélant comme devant être un homme.  >>> pdf

Michna 1,15 — 3/4

L’enseignement « Dis peu, fais beaucoup » n’est pas à entendre comme deux impératifs opposés. Il dit que la modération du « dire » favorise la conscience du « faire », dévoilant ainsi une vie d’engagement et de sens. >>> pdf

Michna 1,15 — 2/4

Chammaï nous enseigne comment conjoindre les deux solutions à la précarité de l’existence que sont le travail et la moralité. Si la Tora ne se donne pas comme une solution à la précarité de l’existence, bien qu’elle doive devenir fixe (qeva), c’est qu’elle est une solution à une précarité métaphysique, causée par la disjonction de l’acte et de la moralité. Il s’agit alors de pratiquer une étude véritable, grâce à laquelle la règle devient la moralité de l’acte et l’acte la moralité de la règle. >>> pdf

Michna 1,15 — 1/4

Chammaï nous exhorte, non pas à étudier à heures fixes, mais à faire de l’étude de la Tora l’activité qui règle notre existence. L’étude et le travail doivent se fondre pour que l’étude ait la fixité du travail. Par cette discipline, à force de régularité et d’intériorisation, la Tora devient ma Tora. >>> pdf