La conscience, ou pour-soi, est néantisation ; elle désenglue l’être. Cependant, à force de fuir en avant, que reste-t-il de soi une fois la mort venue ? À considérer, comme dans notre Occident, que l’être de l’homme n’est que sédimentation du passé, il ne reste rien du pour-soi. À cette fuite dans la mort du pour-soi, Hillel oppose le présent de la vie. Grâce au mérite acquis, le passé de l’homme se révèle dans le présent. Cette révélation est la part au monde futur promise à l’homme méritant. >>> pdf