Ce cours part d’une divergence entre deux versions du commentaire de Maïmonide sur Avot. Elle est l’occasion de définir l’origine du désir. Ce dernier n’est pas suscité par la sensation, mais trouve dans la sensation l’occasion de naître. Le désir préexiste à la sensation et nous concluons que la liberté relève du désir. Dans un deuxième temps, nous établissons que l’âme de l’homme est vivante à mesure que grandit en elle l’intelligence, qui dote l’âme d’une âme. Dans un troisième temps, nous proposons une autre lecture, qui voit dans le souci de soi la condition du souci des autres de l’autre. Nous excluons donc qu’Hillel, à la manière d’un épicurien, puisse inviter à ne se soucier que de soi. >>> pdf