La lecture naïve de la michna consiste à penser qu’Hillel menace d’un châtiment ou qu’il exagère pour faire entendre la gravité de l’étude. Hillel a recourt à une langue araméenne littéraire. Dans ses dires, il n’exprime pas une mort véritable, mais une mort concomitante aux actions décrites (la recherche de la renommée, le défaut d’étude ou l’instrumentalisation de l’étude). La mort énoncée n’est pas une mort annoncée, mais la pénétration de la mort dans la vie même. L’homme, contre Épicure, doit redouter la mort et vouloir vivre encore. >>> pdf